Mouvement, philosophie, initulé de poste… tout le monde y va de sa petite définition. Alors finalement pas de raison que je ne fasse pas la mienne après la lecture de plusieurs livres sur le sujet et pas mal de vidéos et autres articles en ligne.
Avant le devops ?
Sysadmin versus developpeurs lol. C’est souvent le résumé qu’en font certaines personnes. Un clivage entre deux modes de pensées certes mais avec des raisons justifiées des deux côtés (il n’est pas question de jeter la pierre à l’un ou à l’autre) :
- developpeur : on te demande de faire preuve d’innovation, d’aller toujours plus vite et d’inventer de nouvelles solutions
- sysadmin : ta tâche est ardue pour permettre de maintenir une plateforme dans un état de production avec une stabilité infaillible bien souvent contre tous
Bref un problème que n’ont pas souvent réussis à résoudre les managers car finalement les objectifs doivent tous être réalisés. C’est ainsi qu’est né le devops mi-sysadmin mi-dev. Mais finalement est-ce vraiment bien cela dont on attend de lui ?
Automatiser les déploiements
En partie oui mais pas seulement. D’un point de vue organisation, il est là pour mettre de l’huile dans les rouages, établir des process pour accélérer les choses. En revanche d’un point de vue technique, il est là pour automatiser la mise en production des appplications ou services (micro souvent).
Dans ma vidéo, je fais le parallèle avec l’industrie automobile et ses chaînes de production. Pour l’informatique, c’est l’émergence du déploiement automatisé. L’objectif principal étant de livrer toujours plus vite en limitant les risques. C’est aussi ce que nous allons apprendre au fur et à mesure des vidéos.
J’irai même plus loin. Cloud ou pas cloud, docker ou pas, le devops est omniprésent et ne dépend pas de ces technologies. Sa fonction est d’automatiser les mises en production peu importe le support. Une fois que l’on a compris cela on a déjà fait un grand pas.
Avec cette automatisation vient la standardisation. Et dans notre domaine cela ne fait pas de mal et donnera surement un bon coup de main aux administrateurs systèmes qui ont souvent perdus l’écoute et que l’on ne comprend plus dans leur posture.
Ainsi donc suivant les environnements, le devops pourra être une culture (certaines entreprises vont jusque changer tous les intitulés de leurs sysadmins en devops) ou un poste spécifique. Mais finalement, il faudra mettre tout le monde autour de la table pour parler de l’automatisation du déploiement des applicatifs.